Robert Flaherty lui-même aurait sans doute échoué à tourner "Nanouk l'esquimau" en 4 semaines.
Le documentaire demande du temps, beaucoup de temps ce qui manque le plus aujourd'hui. Comme le disait en riant Pierrot, un marin du Cap corse : "Connaissez-vous quelqu'un qui vend du temps ?"
Le documentaire se construit sur la durée, avec ses surprise, bonnes ou mauvaises et une réalité mouvante qui s'affranchit souvent des synopsis.